Récemment, j’ai fait une très belle rencontre avec une mère et sa fille prénommée Maya. Ce prénom m’a interpellé, car dans la spiritualité hindoue, Maya désigne l’illusion du monde matériel — un voile qui nous empêche de voir la réalité telle qu’elle est réellement. Cette coïncidence m’a inspiré à écrire cet article, pour explorer une question fascinante : et si notre réalité sur Terre n’était qu’une illusion ?
Sommaire
La science remet en question la nature de la réalité.
De plus en plus de théories scientifiques modernes remettent en cause la nature même de notre réalité. L’idée que notre monde n’est peut-être pas « réel » au sens traditionnel du terme prend de l’ampleur. Par exemple, la célèbre hypothèse de la simulation, proposée par le philosophe suédois Nick Bostrom, suggère qu’une civilisation technologiquement avancée pourrait créer des simulations conscientes si élaborées que les entités simulées – comme nous – n’auraient aucun moyen de savoir qu’elles vivent dans une illusion. Statistiquement, il serait même plus probable que nous soyons dans une simulation que dans une réalité de base.
La physique quantique, de son côté, bouleverse profondément notre compréhension du monde. Des expériences comme celle des fentes de Young montrent que l’acte d’observer modifie le comportement de la matière à l’échelle subatomique.

Cela implique que la conscience de l’observateur jouerait un rôle fondamental dans la manifestation de la réalité physique.
Certains scientifiques de renom, tels que Max Tegmark ou Brian Greene, vont encore plus loin en explorant la possibilité d’un multivers : une infinité d’univers parallèles existeraient en même temps, chacun avec ses propres lois physiques. Notre monde ne serait alors qu’un scénario parmi une infinité d’autres, flottant dans un océan de réalités potentielles.
À ce carrefour entre science et métaphysique, la pensée de Christopher Langan se démarque par sa radicalité. Doté d’un QI exceptionnel estimé entre 190 et 210, Langan a développé une théorie audacieuse appelée le CTMU (Cognitive-Theoretic Model of the Universe). Selon lui, l’univers est une structure cognitive auto-simulée, où la réalité n’est pas séparée de la conscience, mais en est une émanation directe. La matière, l’espace, le temps — tout découle d’une logique informationnelle profonde, intégrée dans une « métastructure » consciente.
Dans cette vision, Dieu n’est pas une figure anthropomorphique extérieure à l’univers, mais la réalité elle-même : un système logique, conscient et auto-créateur qui génère tout ce qui est, y compris nous-mêmes. Dieu, pour Langan, n’est donc pas seulement une croyance : c’est le fondement ontologique de l’existence, une intelligence universelle dont nous sommes à la fois les produits et les participants.
Ainsi, dans le CTMU, Dieu est la réalité elle-même — une réalité consciente qui pense, se structure et se manifeste à travers nous. Il ne s’agit plus de séparer la foi et la science, mais de les unifier dans une compréhension élargie de la réalité, où l’esprit et la matière ne font qu’un.
Les traditions spirituelles parlent d’un monde illusoire.
Dans de nombreuses traditions spirituelles, l’idée que le monde matériel est illusoire est une vérité fondamentale.
Dans l’hindouisme, Maya est la force qui voile la réalité absolue (Brahman) et crée l’illusion de la séparation et de la dualité. La tradition Advaita Vedanta affirme que notre véritable nature est divine et que ce monde n’est qu’une projection temporaire.
Le bouddhisme parle lui aussi d’impermanence (anicca) et d’absence de soi (anatta). Le monde est vu comme un rêve éveillé, et la libération spirituelle consiste à s’éveiller à la vacuité de toute chose.
Dans le christianisme mystique, des figures comme Maître Eckhart ou Jean de la Croix ont parlé d’un royaume intérieur, plus réel que le monde extérieur.

Le royaume des cieux, ou paradis, y est décrit comme une réalité d’amour et de paix éternels.
Dans la mystique soufie (islam spirituel), la dunya (le monde matériel) est souvent décrite comme un mirage éphémère, un test avant l’akhirah (l’au-delà), qui serait la vraie réalité.
Expériences de mort imminente : une autre réalité, plus réelle que la nôtre.
Des milliers de témoignages d’expériences de mort imminente (EMI ou NDE en anglais) décrivent un univers perçu comme plus réel que notre existence terrestre. Ces expériences, vécues lors d’un arrêt cardiaque ou d’un coma profond, incluent souvent la sortie du corps, le passage dans un tunnel, une lumière intense, des retrouvailles avec des êtres chers ou lumineux, et une sensation d’amour inconditionnel.
Le docteur Raymond Moody, dans son livre La Vie après la vie (1975), a rassemblé ces récits bouleversants. Un témoignage revient fréquemment : « Quand j’étais là-bas, je me suis souvenu que la vie sur Terre n’était qu’un rêve. Là-bas, c’était la réalité. »
Eben Alexander, neurochirurgien et auteur de La preuve du paradis, a lui-même vécu une EMI. Il affirme que la conscience continue après la mort physique, et que le monde qu’il a visité lors de son coma était « infiniment plus réel » que notre monde matériel.
Une analogie puissante : la vie comme un rêve.
Un jour, j’ai lu un témoignage très parlant. Une personne disait :
“Quand nous rêvons la nuit, nous croyons que ce rêve est réel… jusqu’à ce que nous nous réveillions. Et alors, nous disons que ce n’était qu’un rêve. Mais imaginez que la vie elle-même soit un rêve, et que la mort soit le réveil. Alors on réalise que notre vie terrestre n’était qu’une illusion.”
Cette idée est également présente dans le bouddhisme tibétain. Les pratiques de yoga du rêve visent à comprendre que le monde des rêves et celui de l’éveil sont tous deux illusoires. En prenant conscience de cette illusion, le pratiquant peut atteindre la libération.
Le paradis comme monde parallèle ?
Et si le paradis ou l’au-delà n’était pas un lieu lointain dans le temps ou l’espace, mais simplement une autre fréquence de réalité ? Une dimension parallèle dans laquelle notre conscience pourrait entrer lorsque nous quittons ce corps physique ?
De nombreux physiciens et chercheurs en conscience suggèrent que la conscience est non-locale, c’est-à-dire qu’elle n’est pas confinée au cerveau. Elle pourrait exister indépendamment du corps, dans d’autres plans de réalité.
Notre monde terrestre serait alors simplement une fréquence parmi d’autres. Comme une radio qui capte une station à la fois, notre conscience actuelle est syntonisée sur cette réalité physique. Mais il existe d’autres stations — d’autres mondes, d’autres dimensions — accessibles au moment de notre mort, ou même dans des états de conscience modifiés.
Conclusion : vers un éveil de la conscience
Que ce soit à travers la science moderne ou les sagesses ancestrales, un message résonne avec force : la réalité que nous percevons n’est peut-être qu’un rêve éphémère, un reflet passager dans le miroir de l’éternité.
Peut-être sommes-nous ici, sur Terre, comme des voyageurs endormis, évoluant dans une illusion temporaire, en route vers un réveil plus grand. Et peut-être qu’un jour, en quittant notre enveloppe corporelle, nous ouvrirons les yeux dans un monde d’une clarté et d’un amour si profonds que nous comprendrons enfin :
Ce que nous appelions la vie… n’était qu’un rêve.
Je te souhaite encore une belle et paisible journée ✨🍀,
Cornelius
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